Un regard figé. Une lumière douce. Une intensité brute.
Cette séance était bien plus qu’un simple portrait maquillé.
C’était un moment suspendu.
Une façon d’exister pleinement devant l’objectif.
Ce jour-là, il n’était pas question de cacher.
Il s’agissait de révéler.
Pas de jouer un rôle, mais de s’assumer entièrement — fard après fard, trait après trait.
Le maquillage n'était pas un masque, c'était une armure. Un outil d’expression. Une touche de pouvoir.
Elle est arrivée avec ses doutes, ses envies, son regard fuyant mais curieux. Et dès les premières minutes, un silence complice s’est installé. Je savais que cette séance allait laisser une trace. Elle ne cherchait pas à plaire. Elle voulait juste se sentir puissante.
Les projecteurs n’étaient pas là.
Mais dans son regard, il y avait une lumière que même le plus beau studio ne pourrait égaler.
Celle qui naît quand une femme se choisit.
Ce que j’ai capté ce jour-là, c’est plus qu’une mise en beauté.
C’est un instant de bascule.
Une personne qui se voit enfin à travers un autre prisme. Qui prend la pose, non pas pour se cacher derrière une image, mais pour affirmer ce qu’elle est capable d’incarner.
Et si tu lis ces lignes, c’est peut-être que toi aussi, tu ressens ce besoin-là.
D’avoir ton moment à toi. Ton instant figé.
Pas pour les autres.
Pour toi.